Autour de l’île de Montréal : l’écriture des rives ou les rives de l’écriture

Dans le cadre de son cours Littérature et géographie, la professeure de l’UQAM (et présidente de l’atelier de géopoétique La Traversée) Rachel Bouvet, m’a invité à donner une conférence in situ sur ma randonnée autour de l’île de Montréal. On a parlé de voyage local, des îles, de marche, d’écriture et de tous les liens qui se tissent – ou pas – entre ces sujets.

J’avais choisi comme point de rencontre le lieu-dit Saint-Malo, un endroit situé en bordure de la rivière des Prairies, caché à l’extrémité de la rue Meunier, invisible depuis le boulevard Gouin, mais accessible via un terrain vague oublié entre deux maisons. Il s’agit d’un lieu historique non référencé sur les cartes officielles de l’île, une crique qu’aucune plaque commémorative ne signale, l’embouchure d’un ruisseau depuis longtemps enfoui dans les canalisations de la ville, un site dont on a oublié l’importance. Il porte pourtant en mémoire les traces des Iroquoiens du Saint-Laurent (que j’ai omis de mentionner lors de mon intervention) et de Jacques Cartier.

Cette petite allocution s’est déroulée le 21 septembre 2020, sous un beau soleil, tout juste un an après mon tour de l’île.

Merci à Rachel pour l’invitation, à ses étudiant(e)s pour leur participation et à Figura pour la captation sonore.

 

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