« Une ville. Une ville immense. À l’ouest, la lune planait encore au-dessus du paysage de béton. À l’est, les coqs sur les toits avaient déjà célébré la renaissance du soleil. Dans la rue, le camion de la fanfare claironnant l’hymne national était déjà passé, avec ses musiciens aux uniformes rouge et vert entassés sur la plateforme arrière, leurs cuivres, trompettes, tambours et grosse caisse branchés à des enceintes surdimensionnées. Dans l’immeuble, les cris de menace de mort destinés aux coqs s’étaient tus quand le concert des réveils et radios était entré en scène. Les ondes avaient été noyées par les torrents des chasses d’eau. Les vibrations des tuyaux s’accordaient avec les batteries de casseroles se mettant en branle pour redonner de la force à ces habitants qui devraient emplir toute la journée l’espace de leurs sons. (…) »
Un Printemps Éternel, des champignons jaunes, des lutteurs masqués, beaucoup de rhum, peu de cigarettes, des éléphants, un chat, une femme au visage voilé et Alek au centre d’un envoûtant tourbillon. Une histoire hallucinée, magique et absurde, qui se résume en un mot : ¡UBRE!
Cette édition, parue en France en 2013, est une nouvelle version du roman paru chez Leméac Éditeur.
Bruit Blanc, 2013, 214 pages / ISBN 978-2-919402-07-6
À propos de la genèse de ce roman: Derrière le miroir.